Categorie : Handicap

02 décembre 2021

Nouveau projet associatif 2021-2025

Après 1 an de travaux menés avec les adhérents du GEPSo, l’association est heureuse de diffuser son nouveau projet associatif.

L’enjeu du respect des droits des personnes accompagnées et de leur participation est au cœur de son projet et guide l’ensemble de ses actions. L’association réaffirme comme principe socle l’accueil de tous les publics, en particulier des plus vulnérables, sur tous les territoires. Elle porte une vision d’un service public innovant et performant. Au plus près des personnes et de leurs besoins, l’association favorise un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation.

Pour mener à bien cette ambition, le GEPSo réaffirme 3 missions principales :

Animer : le GEPSo met en réseau ses établissements et services adhérents ; il repère et valorise les expériences et innovations déployées sur le terrain

Former : le GEPSo mène des actions de formation et sensibilisation sur les grands enjeux du secteur et participe à la promotion et à la diffusion d’outils et dispositifs

Impulser : le GEPSo formule des propositions d’évolution du secteur et cherche à faire du respect des droits et des enjeux des personnes accompagnées une priorité nationale.

 

4 axes stratégiques :

 

1/ Créer systématiquement de participation des personnes accompagnées et leurs permettre de devenir pleinement actrices de leur vie

 

2/ Partir des besoins et des choix des personnes accompagnées et les mettre au cœur de la transformation du secteur social et médico-social.

 

3/ Promouvoir l’excellence et la qualité de l’offre de service public par la formation, le développement territorial et l’animation de la communauté de pratiques.

 

4/ Amplifier le plaidoyer en faveur du service public et d’une citoyenneté effective des personnes accompagnées.

Télécharger le projet associatif 2021-2025

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22 juillet 2021

INFO PUBLIC N°133 Décision pour autrui et enjeux éthiques : les enseignements à tirer de la crise sanitaire

Ce numéro de l’Info Public réinterroge les enjeux de la décision pour autrui et les questions éthiques qu’ils soulèvent dans le cadre de la crise sanitaire. Il nous a paru essentiel de donner la parole aux professionnels, sociologues, philosophes, personnes accompagnées et autres experts du secteur pour nous livrer leurs enseignements à tirer de la crise sanitaire.

Au travers de ces 13 articles, nous souhaitons mettre en lumière des premiers pas pour aider les établissements adhérents à penser et à construire une réponse adaptée et éthique, en situation de crise.

Vous souhaitez recevoir un exemplaire de l’Info Public ?! La revue vous est offerte par le GEPSo. Il suffit de remplir le bon de commande ci-dessous avec le nombre de revues souhaitées. Une participation aux frais de port de 5€ TTC par exemplaire vous sera demandée.

 

TELECHARGEZ L’INFO PUBLIC N°133

 

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16 juillet 2021

PROJET DE LOI 3DS (ex-4D) Rejet de l’amendement de suppression de l’article 40 : le combat continue

Deux amendements de suppression de l’article 40 du Projet de loi 3DS qui prévoit le rattachement des Directeurs des foyers de l’enfance à la Fonction publique territoriale avaient été déposés.

Le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (GEPSo) regrette que ce sujet ne soit débattu et abordé que d’un point de vue strictement ressources humaines (RH) et statutaire sans le replacer dans l’enjeu plus global de la gouvernance de la protection de l’enfance et de l’organisation territoriale et de l’offre en faveur d’un meilleur parcours pour l’enfant.

Le GEPSo alerte et continuera d’alerter sur les effets collatéraux de cet article, les Directeurs des Foyers de l’enfance risquant de se retrouver isolés des secteurs médico-social et sanitaire alors que rappelons-le, 30% des enfants accueillis en protection de l’enfance ont une notification MDPH. Nous rappelons également que certains établissements publics gèrent à la fois un Foyer de l’enfance et des établissements et services handicap.

Nous regrettons d’autant plus fortement ces effets négatifs que dans les faits, le pouvoir du Président du Conseil départemental en matière de recrutement et d’évaluation est aujourd’hui réel : le Président du Conseil départemental émet un avis sur le recrutement des Directeurs et la collectivité départementale est partie prenante de leur évaluation.

La dernière enquête GEPSo à destination des Directeurs des Foyers de l’enfance a montré l’imminence d’un départ annoncé de nombreux Directeurs qui entrainera rapidement des vacances de poste sur de très nombreux territoires.

Le GEPSo réitère sa demande d’échange avec les représentants de l’Assemblée des départements de France (ADF) – à l’origine de l’article –  et le gouvernement.

Le GEPSo restera très fortement mobilisé sur le sujet et en particulier auprès des Députés afin que soit réintroduit un amendement de suppression de l’article 40.

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16 juin 2021

[CP] Revalorisations SEGUR DE LA SANTE: Des avancées mais des professionnels et des établissements toujours exclus !

Le second protocole d’accord relatif aux revalorisations dans le cadre du SEGUR de la santé a été signé fin mai. S’il permet un élargissement des revalorisations via le CTI de 183 euros nets mensuels à 10 000 professionnels jusqu’alors exclus, il laisse encore de côté un certain nombre d’entre eux, provoquant de nombreux départs. Le recrutement étant devenu très compliqué pour les structures et les catégories de professionnels exclus, il est urgent de remédier à la situation dans les meilleurs délais.

C’est une avancée qui était fortement attendue des professionnels des établissements autonomes : personnels soignants, aides médico-psychologiques, auxiliaires de vie sociale et accompagnants éducatifs et sociaux des établissements publics handicap dits autonomes (c’est à dire non rattachés à un établissement public de santé ou à un EHPAD public) et avec un financement assurance maladie bénéficieront de la revalorisation de 183 nets mensuels.

Si cette nouvelle disposition – qui rentrera en vigueur à compter du 1er octobre – vient rectifier une iniquité, le problème perdure car un certain nombre de professionnels (filières socio-éducatives, administratives et techniques) restent toujours exclus. De plus, les établissements avec un financement relevant entièrement du Conseil départemental (Foyers de vie, foyers de l’enfance etc.) sont quant eux pour le moment également exclus alors que les métiers qui y sont exercés sont exactement les mêmes qu’à l’hôpital public, dans les Foyers d’accueil médicalisés, IME publics…

Cette double scission (par catégorie de métier et par type de financeur), infondée et injustifiée, crée d’ores et déjà des effets de concurrence entre professionnels et entre établissements, générant un système à double vitesse entre les établissements « autonomes » et les « non autonomes », les « soignants » et les autres. Avec ce double régime, comment gérer les progressions de carrière pour les structures (nombreuses dans le secteur public) qui pilotent à la fois des établissements et services relevant entièrement d’un financement Assurance maladie, d’un financement du Conseil départemental ou de financements mixtes ? Y aurait-il des intentions cachées derrière l’exclusion de tout ou partie des professionnels des établissements autonomes ?

Comment peut-on laisser les établissements seuls, dans l’incapacité aujourd’hui de recruter du personnel diplômé faute de candidats alors que le public accueilli nécessite la plus grande attention et que la loi oblige au recrutement de personnels diplômés ?

Dans les établissements exclus, les Directions des établissements sont contraintes de recourir à du personnel intérimaire, en contrats courts ou à des personnels non qualifiés, ce qui a des conséquences directes sur la qualité de la prise en charge.  La continuité du service public d’établissements ouverts 24h/24h et la sécurité sanitaire ne peuvent plus être pleinement assurées.

Cette situation avérée de perte d’attractivité pour un certain nombre d’établissements nécessite de réagir rapidement et d’aboutir à une généralisation du SEGUR pour l’ensemble des établissements publics de la Fonction publique hospitalière au nom de l’unicité et de l’égalité de traitement de la fonction publique et de la qualité de service rendu aux personnes accompagnées.

La Conférence sociale annoncée pour fin d’année doit s’organiser le plus rapidement possible !

 

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03 juin 2021

[CP] SEGUR DE LA SANTE : pourquoi 3 % des personnels de la Fonction publique hospitalière sont-ils toujours exclus des revalorisations ?

Alors que la France est entrée dans un 3ème confinement avec les écoles fermées, les établissements sociaux et médico-sociaux, handicap et protection de l’enfance, assurent entièrement la continuité de service. Celle-ci ne serait possible sans l’engagement des professionnels dont un certain nombre demeurent pourtant encore exclus des revalorisations du SEGUR de la Santé. (suite…)

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06 mai 2021

Les ESAT : le droit au travail pour tous

 

Pourquoi nous avons la conviction que le travail en ESAT est vital et inclusif pour les personnes en situation de handicap les plus éloignées de l’emploi

ADAPTEA, ANDICAT, l’APAJH, APF France Handicap, la FEHAP, le GEPSo, le réseau GESAT, l’Unapei, l’UNIOPSS ont réalisé deux supports de communication destinés à montrer la pertinence du modèle social et économique des ESAT.

En 2019, alors que l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale des Finances (IGF) avaient été missionnées par quatre ministères pour étudier la pertinence et l’utilité des établissements et services d’aide par le travail (ESAT)[1], un collectif de structures et d’organisations représentatives du secteur du travail protégé s’est constitué pour leur apporter quelques éléments de réflexions. (suite…)

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06 mai 2021

Le courrier du GEPSo – Demande de suppression de l’article 31 du Projet de loi 4D

Article 31 du Projet de loi 4 D qui prévoit le rattachement des Directeurs des foyers de l’enfance à la Fonction publique territoriale: pourquoi cet article est une réponse dangereuse et quelles sont nos propositions ?

Dans un courrier co-signé GEPSo (Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux), SMPS (Syndicat des Manageurs Publics de Santé) et COD3S et adressé au Premier Ministre Jean Castex, retrouvez nos propositions :

✅ Recrutement des Directeurs : rendre systématique l’avis conforme du Président du Conseil départemental

✅ Evaluation des Directeurs : mener une évaluation conjointe par la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités – DDETS (ex-DDCS) et par le Directeur des solidarités des Départements.

✅ Gouvernance sanitaire, sociale et médico-sociale : construire une gouvernance sanitaire, sociale et médico-sociale à l’échelle du territoire associant l’ensemble des parties prenantes

Dans cette nouvelle gouvernance sociale, médico-sociale et sanitaire, les acteurs de la FPH et de la FPT pourront continuer à évoluer au service de l’accompagnement des plus fragiles.

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09 avril 2021

[CP] Toujours présents et engagés, les professionnels du handicap et de la protection de l’enfance doivent être pleinement reconnus et valorisés !

Alors que la France est entrée dans un 3ème confinement avec les écoles fermées, les établissements sociaux et médico-sociaux, handicap et protection de l’enfance, assurent entièrement la continuité de service. Celle-ci ne serait possible sans l’engagement des professionnels dont un certain nombre demeurent pourtant encore exclus des revalorisations du SEGUR de la Santé.

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03 avril 2021

[Tribune GEPSo dans les ASH] Projet de loi 4D: la mainmise sur les chefs d’établissements serait une erreur

Le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification) devant être présenté courant avril en Conseil des ministres laisse peu de place aux politiques sociales et de santé. Mais les deux articles abordant ces sujets augurent des réorganisations inquiétantes en matière de protection de l’enfance en rattachant les directeurs d’établissements à la fonction publique territoriale. Cela nuirait à leur polyvalence et, in fine, à l’accompagnement des jeunes.

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11 février 2021

[CP] Un risque de perte d’attractivité des métiers durable et préjudiciable pour les usagers dans le secteur social et médico-social autonome

Le protocole d’accord prévoyant l’extension du complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros à l’ensemble des professionnels des établissements et services médico-sociaux rattachés à un Etablissement public de santé (EPS) ou un EHPAD public a été signé aujourd’hui, ce qui est une première étape. (suite…)

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